Témoignages
Vous avez témoigné …
Mme S. H. 75 PARIS
En mai 2017, à l’occasion d’un scanner thoracique, l’image révèle, par hasard, une « masse surrénalienne » anormale d’un diamètre de 4 cm.
L’endocrinologue que je consulte me confirme qu’il s’agit d’une tumeur surrénalienne, heureusement non cancéreuse, mais qu’il faut éliminer afin d’éviter toute évolution ultérieure.
En janvier 2018, je subis donc, dans une clinique, une intervention qui, selon le chirurgien, s’est bien passée. Il me dit même qu’il n’y avait « pas grand-chose par rapport à l’image radiologique ».
En mai 2018, je passe un scanner de contrôle, qui révèle la persistance de la masse surrénalienne constatée en mai 2017 !
Je revois le chirurgien qui reconnait, embarrassé, qu’il m’a en fait retiré une glande surrénale saine, comme en témoigne l’examen anatomopathologique réalisé juste après l’intervention. Il affirme n’avoir pas pu vérifier la présence de la tumeur (4 cm) sur la glande « à cause de masses graisseuses ». Et il ajoute : « Heureusement, il vous reste une deuxième glande surrénale » !
Je suis donc obligée de subir une deuxième intervention !
Je souligne que, bien qu’ayant eu connaissance des résultats de l’examen anatomopathologique, le chirurgien ne m’en a pas informée, pas plus qu’il n’a informé mon endocrinologue ni mon médecin traitant….
L’endocrinologue m’adresse alors à un chef de service de l’hôpital Cochin. Celui-ci fait réaliser une IRM, qui montre que la tumeur est « dans une localisation sous-diaphragmatique inhabituelle », donc implantée bien plus profondément que ne le montrait le scanner de 2017.
Je subis une deuxième intervention en octobre 2018, réussie cette fois.
Je consulte l’AVIAM en décembre 2018, sur les conseils d’amis qui ont perdu un parent suite à des négligences de plusieurs médecins dans une clinique, et qui ont réussi grâce à cette association à bien se défendre.
Je remercie du fond du cœur Madame JULIA, le Docteur GIROIN, ainsi que tous leurs collègues dont je n’ai pas retenu les noms, pour l’accueil qu’ils m’ont réservé à chacun de nos rendez-vous. La clarté de leurs explications m’a aidée à mener jusqu’au bout la démarche que j’ai entreprise pour tenter de « réparer » juridiquement le préjudice que j’ai subi. Bien que j’aie toujours été consciente qu’il existait des dossiers infiniment plus lourds que le mien, les membres de l’AVIAM m’ont confirmé que j’avais raison de ne pas vouloir « laisser passer » la négligence et l’absence d’honnêteté dont mon premier chirurgien avait fait preuve.
L’atteinte permanente à mon intégrité physique et psychique n’ayant pas été jugée suffisante au regard de la loi, la C.C.I. s’est déclarée incompétente.
Il m’a alors été proposé de saisir la Commission d’une demande de conciliation.
Cette conciliation n’a pas pu avoir lieu car la compagnie d’assurances du chirurgien n’a pas accepté de se déplacer. Néanmoins, grâce à l’aide d’une médiatrice missionnée par Madame JULIA, qui a été très à l’écoute et très efficace en matière de négociation, j’ai pu obtenir une indemnisation qui me semble équitable par rapport au préjudice subi.
Je ne saurais trop vous recommander de faire confiance à l’AVIAM, composée de personnes ayant à la fois des compétences médicales et juridiques, bénévoles et dévouées. Lorsqu’on a été victime d’une erreur médicale ou chirurgicale, il ne faut surtout rien lâcher. Plus les patients défendront leurs droits, moins les médecins pourront éprouver ce sentiment d’impunité qui accompagne la pratique de certains, dont je veux croire qu’ils sont une minorité.
Merci encore aux membres de l’AVIAM, merci pour leur gentillesse et leurs compétences. A l’avenir, je ne manquerai pas une occasion de faire connaitre cette association autour de moi.
Mme M…… 84 AVIGNON
Victime d’une erreur médicale, j’avais un avocat qui avait mal défendu mes intérêts, je me retrouvais seule pour mener les négociations avec la partie adverse, puis on m’a parlé de l’AVIAM, j’ai pris contact avec eux dans un premier temps pour avoir des renseignements, ensuite j’ai adhéré en contrepartie de frais d’adhésion dérisoire et je ne regrette en rien Mme GLANTZLEN est une personne à l’écoute, très professionnel qui a su me conseiller, qui connaît très bien le monde médical et son vocabulaire ainsi que le vocabulaire juridique. Elle a su également me rassurer avec beaucoup d’humanisme. Je serais éternellement reconnaissante à l’association car je leur ai fait entièrement confiance, elle a communiqué avec des mots juste avec l’avocat adverse, Mme GLANTZLEN a su mener les négociations avec beaucoup de cœur pour défendre au mieux mes intérêts et je pense qu’il n’y a pas de mot assez fort dans le vocabulaire français pour dire à quel point je suis reconnaissante car ils font un travail formidable, mille merci.
Je vous remercie encore pour tout
Mme M.R…... 48 LANGOGNE
……L’ONIAM viens de m’indemniser pour les 3 aléas thérapeutique reconnu par la CCI.
Je sais que le handicap physique et le préjudice moral seront toujours présent , mais c’est un soulagement et une page qui se tourne.
Je voulais vous remercier car sans votre aide et vos conseils , je pense que je n ‘aurai pas eu le courage de démarrer cette procédure , En tant que victime , je sais que cette période est très difficile a vivre , on se sent tellement seul et incompris , aussi on est heureux de pouvoir parler à quelqu’un qui nous comprend et nous conseille, et c’est ce que j’ai trouvé avec vous Mme GLANTZLEN et votre association l’AVIAM.
Merci pour nous les victimes, pour votre investissement et tout le temps que vous nous consacrez.
Merci aussi de représenter les victimes et les défendre lors des commissions CRCI.
L’AVIAM est une belle association qui redonne de l’espoir et du courage aux victimes, et je ne manquerai pas d’en parler autour de moi.
Je vous souhaite bonne continuation, si vous désirez avoir plus de détails sur mon indemnisation, je reste à votre disposition.
Bien Cordialement,
Mr J.J. B……30 UCHAUD
J’ai eu recours à l’aide de l’AVIAM Sud afin de faire valoir mes préjudices suite à une intervention au CHU de N…… Alors que j’estimé avoir été malmené par cet établissement qui niait tout manquement, j’ai demandé à saisir leur assureur.
Une négociation qui a duré plusieurs mois entre ma protection juridique et l’assureur de l’hôpital (2 expertises) a conclu à plusieurs fautes à l’origine de mes préjudices. L’AVIAM m’a accompagné lors de ces expertises, a fait valoir mes drolts et a défendu le contenu des postes de préjudices.
Ceci a abouti à une proposition d’indemnisation transactionnelle que j’ai acceptée et qui conforte mon statut de victime.
Je suis très reconnaissant envers l’association AVIAM qui m’a conseillé et aidé dans mes démarches.
Mme C. R……. 30 ALES
Très touchée par le soutien et l’aide que vous m’avez apportés lors de ma défense concernant mes ennuis médicaux, je n’aurais jamais assez de mots pour vous remercier.
Aussi c’est pour moi une joie et un plaisir immense de pouvoir faire un geste envers l’AVIAM SUD en accompagnant ces quelques mots par un chèque.
Soyez assurée de ma profonde gratitude. Encore une fois tous mes remerciements
Mme T..... 75018 Paris
Lorsque je suis venue la première fois à l’Association, j’étais désemparée et je n’avais pas beaucoup d’espoir. On m’a encouragée et donner la force de me battre en m’expliquant que je n’avais pas tort et qu’il n’était pas trop tard. On m’a aidé et je me suis battue. J’ai eu gain de cause. Le jour où j’ai mis les pieds la première fois à l’Association je n’aurai jamais cru…Merci à vous tous. Merci.
Mme I. T. Docteur en Biologie (fille d’une victime)
C’est pourquoi je souhaite y adhérer afin de la soutenir. Merci pour le bulletin envoyé directement. Je ne manquerai pas de vous le transmettre avec mon chèque de cotisation.
Merci à tous les 2 pour votre action et votre engagement auprès de personnes éprouvées, preuve de votre résilience.
Bien cordialement,
Mr L...... Directeur Général CHU de.....
j’ai eu le plaisir de lire le témoignage de satisfaction de Madame Thérèse P………du 31 janvier 2017 relatif à votre écoute et votre aide lors de la prise en charge médicale et paramédicale dont sa soeur, Madame Geneviève G……. a bénéficié au sein du département de Gynécologie Obstétrique de l’Hôpital….. lors de son hospitalisation le 16/01/2017.
Elle tient à vous faire part de sa profonde reconnaissace et de ses plus sincères remerciements pour l’aide que vous lui avez apportée.
Elle souligne, en effet, que vous lui avez permis de rétablir le lien de confiance avec l’équipe médicale et soignante du service de Gynécologie Obstétrique.
Sachez combien je suis sensible à ces expressions de satisfaction.
Je vous prie d’agréer…..
MS.J.....75 Paris
Il concernait une personne de 93 ans, décédée d’une pathologie assez bénigne au départ mais non prise suffisamment en considération par l’hôpital au titre qu’elle était très âgée et que c’était une patiente difficile.
J’ai saisi la commission, encouragée par Madame Julia qui m’a admirablement conseillée et soutenue jusqu’au bout. J’ai été impressionnée par la qualité des expertises menées par les experts nommés par la CCi et par leur très grande éthique.
Pour la mémoire de nos parents, pour pouvoir faire son deuil et également oeuvrer pour l’avenir en faisant prendre conscience aux hôpitaux qu’il y aura de plus en plus de personnes de très grand âge à soigner et qu’elles devront être prises en charge humainement et dignement à l’hôpital, j’encourage quiconque ayant vécu une situation similaire à ne pas hésiter à engager une procédure simple et sans frais auprès de la CCi.
E....B.....
Bonsoir Mr C……, merci pour votre réponse, je vais donc signer et renvoyer le document.
Tous mes remerciements chaleureux pour m’avoir bien conseillé, Votre association et vous même êtes vraiment « utiles » à la société. Je ne manquerai pas de vous faire connaitre!
F....B....
Je tenais à vous informer que sans l’appui de l’AVIAM et vos diverses interventions personnelles, je n’aurais jamais été indemnisé. Votre compétence, votre efficacité et persuasion, ont été déterminantes pour le règlement de mon indemnisation. Je vous remercie d’avoir consacré beaucoup de temps à mon dossier, entretiens téléphoniques et courriers étaient les bienvenus.
Mad L..... C.... 34
Monsieur…
Peut être ma lettre va vous surprendre, mais je me permets de vous écrire afin de vous remercier pour votre dévouement à vous occuper de mon dossier.
vraiment vous faites preuve d’humanité et de gentillesse. sans votre soutien, je ne crois pas que je serais arrivée au bout de ma démarche. Il faut que je vous dise que je suis sortie complètement « lessivée » de cette deuxième expertise qui a eu lieu le 3/12
Mais je n’ai absolument aucun doute en ce qui concerne l’intégrité du Docteur V…., expert, bien au contraire.
Avec le recul, je trouve déplacée la démarche du Dr C………, celui qui a fait le pontage à mon mari de venir me présenter ses condoléances, alors qu’en aout 2013, quand il m’a reçue, celà a été loin d’être le cas. Mais il est surtout venu me dire qu’ils n’étaient en rien responsable du décès de mon marie pour faute ou erreurs, et que c’était une succession de choses qui ont abouti à celà………
Melle G...., Mme P....., Mr G...... TOULON - 29 Novembre 2008
A notre tour (bien qu’avec un peu de retard, ce dont nous vous prions par avance de bien vouloir nous excuser), nous venons vous témoigner notre gratitude et vous dire toute notre reconnaissance pour la pertinence de vos conseils et l’appui constant qui a été le votre tout au long de cette procédure.
Nous savons d’ailleurs que si cette dernière a été couronnée de succès, elle le doit d’abord au bien fondé du dossier mais également à la collaboration étroite que nous avons pu développer avec vous durant chaque phase de notre requête.
Voilà pourquoi nous vous serons à jamais redevables du résultat obtenu. Car, quoique sûrs de notre bon droit, le verdict n’était pas acquis d’avance, mais grâce à vous, à votre oreille attentive, à vos suggestions toujours judicieuses et parfaitement motivées, nous avons pu faire triompher la vérité et, par la même, la justice.
Merci donc à l’AVIAM et à vous qui oeuvrez avec altruisme et abnégation pour la défense des victimes d’accidents et d’erreurs médicales.
Et qu’ajouter d’autre, sinon vous encourager à continuer votre action avec la même détermination et vous assurer que pour notre part, nous ne maquerons évidemment aucune occasion de faire connaitre et d’aider votre association.
Merci, merci encore de nous avoir aidés à rendre justice quelque part à notre père.
Veuillez croire, Madame et Monsieur G…………, à notre profonde estime et à toute notre sympathie.
Diego, un petit ange est passé nous dire.
j’ai des contractions régulières et très douloureuses.
La sage-femme présente ce soir-là m’examine et me dit que se sera pour
cette nuit. elle décide de me garder et me fait montée dans une chambre ; on m’
installe donc dans cette chambre et j’attends dans la douleur. Vers 2h30
une infirmière vient me faire passer un monitoring, tout est normal.
elle m’injecte du NUBAIN (dérivé de morphine) pour calmer les douleurs et s’en va
jusqu’au petit matin 7h30. Je suis « abandonnée » une longue partie de la
nuit sans aucune surveillance, sans aucun monitoring. J’apprendrai
quelques mois plus tard que ce calmant, le NUBAIN, administré pendant le travail,
crée chez le nouveau-né une détresse respiratoire et qu’il convient de
surveiller particulièrement la mère et l’enfant mais je suis restée seule.
Au matin, à 7h30, nouveau monitoring le tracé est anormal et montre une
souffrance foetale mais rien n’est fait. A 8h45, on me descend en salle de
travail ; mon col ne s’est quasiment pas dilaté depuis la veille. On m’
installe la péridurale à 9h30. À 10h30, on procède à la rupture manuelle
de la poche des eaux. Le liquide amniotique est purée de pois et ce tracé de
Monitoring qui est toujours anormal. mais rien n’est fait. A 13h10, le
gynécologue arrive, jette un bref coup d’oeil sur le tracé et me propose une césarienne.
À 13h48, césarienne « en urgence », Diego naît en état de mort apparente,
test d’Abgar à 1. Il est immédiatement réanimé et transféré en réanimation.
Notre petit Diego va se battre, il va passer le premier cap des premières
48h. L’état de ses poumons s’améliore de jour en jour, mais malheureusement
les électroencéphalogrammes ne donnent rien : activité cérébrale anormale.
Je n’y crois pas, c’est impossible, il ne peut pas mourir !! Il ouvre les
yeux, nous regarde, sert nos doigts entre ses petites mains, il pleure mon
bébé, il est si beau. Je lui dis que je suis fière de lui, qu’il est très
fort. Une IRM est prévue pour le vendredi 27 février. Le lundi 1er mars,
le médecin nous donne les résultats de l’IRM : Il nous informe de la gravité
du pronostic neurologique et du risque vital immédiat ou à long terme.
Les lésions cérébrales sont vraiment trop importantes, le cortex est détruit
Le lendemain matin, à 10h00 le médecin nous téléphone : Diego est en train
de partir, il faut venir vite. Quand nous arrivons, Diego n’est plus.
Notre ange s’est envolé
Louis, notre enfant né deux fois !
– 16 octobre 2002 : nous nous sommes levés tôt ce jour-là. Aux alentours de 5h30. Pleins d’espoirs et d’énergie. Anxieux, c’est certain, mais bien décidés à en découdre avec cette dysmorphie osseuse logée au sommet de la tête de Louis. Une trigonocéphalie, comme disent les médecins ; une forme de craniosténose classique, simple, banale. « Qui s’opère bien ».
– 16 octobre 2002 : peu de personnes se souviennent qu’un vent violent soufflait ce jour-là, un vent terrible, contrariant, irréel. Un mur. Un vent à rendre fou. Pas moyen de profiter de la moindre minute de silence. À force de s’échouer sur les volets métalliques d’un autre âge, le vent faisait ce jour-là frémir l’hôpital et ne pouvait qu’annoncer un cauchemar. A posteriori.
– 16 octobre 2002 : ce jour-là, rien ne se passe comme prévu. L’entrée au bloc est retardée de 2h30… « Une valve à changer en urgence » diront-ils… Je n’arrive plus à remettre la main sur ce porte-clés en forme de Corse, accroché à mon porte-feuille depuis des lustres. Où peut-elle être ? Je l’ai perdue ? C’est pas croyable ça. Naïvement, j’ai toujours cru que ce porte-clés me portait chance. Et aujourd’hui, plus de Corse !
– 16 octobre 2002 : ce jour-là, nous ne le savons pas encore, mais notre vie ne sera plus jamais ce qu’elle était. Nous allons sombrer dans un monde « parallèle » ; le monde sordide du handicap. Que dis-je ? Dans le monde du polyhandicap. Le handicap, seul, ça n’existe pas. Le handicap est forcément multiple. Une vraie pieuvre. Un virus. Des plus contagieux. Qui touche bien plus qu’une seule personne. Qui éclabousse tout, et tous.
– 16 octobre 2002 : sur les coups de 20h30, le vent a laissé place à la pluie, mais qu’importe ! Louis est conduit en réanimation par le Samu dans un autre hôpital. D’une pâleur extrême, plongé dans le coma, le visage bleu de douleur, il doit se battre pour survivre. Ironie du sort : cette lutte contre la mort se tient à quelques pas de la maternité, où 7 mois et deux jours plus tôt, il était arrivé au monde en pleine forme… Ainsi va la vie… Il est commode de dire que l’erreur est humaine, surtout lorsqu’elle s’avère inhumaine !
– 9 décembre 2002 : nous quittons (enfin) l’hôpital. Ouf ! Louis a survécu ; il s’est battu comme un lion, nous sommes fiers de lui. Certes, ce n’est plus le même enfant mais il est là, avec nous, dans nos bras. Il ne bouge plus, ne tient plus sa tête, ne voit plus, pleure beaucoup, mais nous rentrons. Il semble soulagé de quitter cet endroit meurtrier. Quelques jours plus tôt, nous avons refusé le placement dans un centre spécialisé. Comme nous avons opposé un refus, nous rentrons chez nous, démunis sans aucune piste de prise en charge. À nous de nous débrouiller ! Seuls.
Complications suite à la pose d'une prothèse mammaire
A 25 ans, l’on aspire plutôt à être bien dans sa peau . J’ai aujourd’hui 28 ans et voilà trois ans que je me sens mal, suite à ce qui aurait dû n’être qu’une simple pose de prothèses mammaires …
Après un mauvais diagnostic en août 98, une opération ratée en octobre, une reprise de cicatrices en novembre, une troisième en février 99 visant à améliorer le gâchis, un staphylocoque doré contracté lors de cette intervention, une 4ème en mars pour éviter une septicémie, puis une 5ème opération en octobre pour l’ablation des prothèses totalement infectées (suite aux négligences répétées d’un mauvais chirurgien) … je me bats depuis 2 ans contre une femme qui est malgré tout surprotégée par le milieu médical.
Dans l’attente d’un procès interminable et d’une 6ème opération pour tenter d’améliorer des cicatrices physiques et morales, je n’ai qu’un conseil : relativiser quant à son aspect physique et puisque heureusement, il existe aussi d’excellents médecins, ne pas hésiter à écouter différents avis avant de franchir le pas …
Refuser de souffrir inutilement
A la suite d’expériences personnelles, j’aimerais vous faire part de certaines spécificités françaises dans le domaine des pratiques médicales. Ce que certains professionnels plus sensibles que d’autres qualifient d’exception française(*).
Dans notre pays, la prise en charge de la douleur dans le cadre des soins et examens douloureux comporte de graves lacunes par rapport à nos voisins européens. En Belgique, en Allemagne, (…aux USA), pour une coloscopie par exemple ou pour une ponction douloureuse vous bénéficieriez d’une technique appelée sédation analgésique (anesthésie légère avec un anti-douleur). Celle ci serait directement faite par le médecin qui procède à l’acte.
En France, elle ne peut être pratiquée que par un anesthésiste-réanimateur, et en aucun cas par un autre praticien.
Comme nous manquons d’anesthésistes et (sujet rarement évoqué) comme l’acte de sédation est faiblement valorisé ; deux solutions :
– soit vous bénéficierez des services d’un anesthésiste qui proposera une anesthésie générale – mieux rémunérée, mais plus délicate à mettre en oeuvre et surtout beaucoup plus dangereuse pour vous compte tenu des risques d’accidents graves (de l’ordre de 0,2 %, et ce sans parler des séquelles mineures),
– soit vous subirez l’acte à vif et à l’état conscient.
Mais très rarement, il vous sera proposé une solution intermédiaire comme la sédation analgésique.
J’ai personnellement fait l’expérience du à vif à deux reprises.
Ces épreuves inutiles, intervenant dans un contexte de maladie, de fragilité physique et de vulnérabilité psychologique, se superposent aux souffrances liées aux traitements et interventions nécessaires, et exacerbent les traumatismes. En clair, j’en ai eu vraiment pour mon argent.
En milieu hospitalier, 56 % des coloscopies seraient faites à vif, sur sujets conscients. Cela concernerait plus de 200 000 personnes par an. Qu’en est-il des autres actes douloureux : ponctions, sutures ou autres explorations invasives ? Combien de centaines milliers de personnes souffrent-elles inutilement ? Faut-il aller en Belgique pour se faire examiner ou soigner humainement ?
Informer vos adhérents de ces disfonctionnements devrait leur être utile. Refuser de souffrir inutilement est un droit pour soi-même, mais n’est-ce pas aussi un devoir envers les autres ?
De plus, cette situation ternit l’image d’une médecine qui par ailleurs apporte beaucoup de bienfaits.
Dernières actus
Aux urgences, trois réunions de dix minutes par jour réduiraient de 40 % le taux d'erreurs médicales
(source LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN 24/04/2018)
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Par Arrêté du 19 avril 2021. L’agrément de la Fédération des AVIAM de France a été renouvelé pour 5 ans à compter du 28 octobre 2021 Fichier PDF : AGREMENT 2021